Pour toute celles et ceux qui ont déjà mis les mains dans la programmation, peut-être savez-vous que la notion de programmation modulaire est désormais très utilisée, surtout avec l'apparition il y a peu (dans les années 70) de la programmation orientée objet.
C'est quoi un environnement ?
Pour les autres qui ne connaissent pas cette notion je reviens rapidement dessus. Lorsqu'on programme, il faut absolument éviter de générer un programme que l'on appelle monobloc, c'est-à-dire que le programmeur qui doit revenir sur son programme pour le modifier, doive le reprendre du début à la fin afin de comprendre ce qu'il fait. La modularité en programmation, c'est le fait d'écrire des petits sous programmes que le programmeur appelle. Ainsi, son programme principal va appeler ses petits programmes secondaires. En cas de modification(s) d'une fonctionnalité, modifier juste ce (petit) programme secondaire corrigera ainsi toutes les modifications à partir desquelles ce dernier est appelé.
Je ferme et à parenthèse et je reviens sur la notion d'environnement en latex. Un environnement va spécifier un début et une fin d'un bloc, dans lequel des actions particulières doivent être menées. On pourrait donc y assimiler, comme je l'ai expliqué, à un sous élément, voir un sous-document, ou pour continuer mon parallèle, un sous-programme.
Le gros intérêt d'un environnement Latex permet de spécifier certaines particularités a n'appliquer qu'à ce sous-document.
Comment se matérialise un environnement ?
Un environnement sous Latex démarre par un début et une fin d'environnement, ainsi qu'un nom d'environnement spécifié par le rédacteur. Ce nom peut prendre la valeur que l'on souhaite.
Au sein d'un environnement, le contenu aura une particularité spécifique. Si nous faisons un parallèle avec un traitement de texte dans une suite Office, comme Word ou Open Office Writer, on pourrait définir un environnement comme une section. Sous Open Office Writer, lorsque vous créez une section, vous allez pouvoir lui appliquer des options, des styles, parmi lesquels vous retrouverez, par exemple, la possibilité d'intégrer une ou plusieurs colonnes, un arrière-plan, des retraits, des notes de fin ou de début de page, et encore plein d'autres propriétés spécifiques à la section. J'en arrête pas ma comparaison, je reviens à LaTeX.
Des environnements LaTeX, il en existe des dizaines d'environnements prédéfinis. On y retrouve notamment des listes, des listes numériques, des citations, j'en passe et des meilleurs.
Un environnement sous LaTeX va commencer par un début et une fin. Nous avons déjà vu, cela se matérialise par les commandes \begin et \end.
Toutefois, un environnement est souvent, voire très souvent nommé, et cet environnement peut prendre des paramètres. Ses paramètres se trouve aussi sur la ligne di mot clef begin. Si je prends par exemple un environnement de type tabulaire, autrement dit un tableau, la première ligne de début de l'environnement va commencer ainsi :
\begin{tabular}[pos]{cols}
Comme nous pouvons le voir dans l'écriture de ma ligne ci-dessus, on découvre un début d'environnement nommé
tabular, un premier paramètre qui est l'argument
pos, cet argument optionnel spécifique à position en hauteur du tableau sur la ligne, et un deuxième paramètre cols, un paramètre dans lequel l'utilisateur va préciser le format de la colonne. Je vous renvoie sur la
documentation pour avoir tous les paramètres que vous pouvez lui spécifier.
Dans le cas d'un tableau, le format correspond à une notion d'alignement. Deux paramètres sont utilisés :
- pour le premier argument l'argument poste, c'est un argument qui spécifie la position en hauteur du tableau sur la ligne. Par défaut le tableau est centré mais vous pouvez spécifier une option T pour aligner le dessus de la ligne et ou une option B pour aligner en dessous de la ligne ce tableau.
- Pour le deuxième argument sont possibles :
- un alignement à gauche avec le paramètre L,
- un alignement à droite avec le paramètre R,
- et un dernier alignement au centre avec comme paramètre et à valeur C.
Je vous renvoie sur la documentation si vous souhaitez de plus en plus d'informations car il existe d'autres options que l'on peut insérer.
Comme tout environnement, vous devez spécifier à votre outil le moment où cet environnement se termine. De manière très logique, comme tous ces autres commandes, nous utilisons la commande \end{tabular}
Je n'en dirai pas beaucoup plus sur la notion d'environnement, vous aurez désormais compris, un environnement et un texte correspond à un début et une fin, entre lesquels vous allez pouvoir spécifier des particularités de votre partie de document.
Nous verrons ultérieurement que des environnements, il en existe des quantités phénoménales spécifiques.
