Nous allons voir au fil des semaines suivantes, un certain nombre d'environnements Latex. Mais avant de rentrer dans les détails, voyons ce qu'est un environnement.

Comment définir un environnement latex ?

Un environnement dans un document Latex doit être vu comme un bloc logique. Un environnement démarre généralement par une balise de début et une balise de fin : \begin et \end.
Le début et la fin de certains environnements peuvent aussi simplement être notifiés par des crochets arrondis { et }.
Par exemple voici un environnement. Entre les crochets, nous spécifions le nom de l'environnement que nous souhaitons mettre en place, cette chaîne de caractère étant un mot reconnu par latex.
\begin{type_environnement}
...
\end{type_environnement}
C'est entre ces deux balises, là où j'ai notifié..., que le contenu de l'environnement sera saisi. Tout comme dans le langage HTML strict, un environnement débute et se termine par une commande.

Des environnements paramétrés

Avec latex, vous pouvez paramétrer ou non un environnement. Dans le cas d'un environnement paramétré, le paramètre s'affiche entre crochets.

Environnement sans paramètre et environnement personnalisé

Un environnement peut se définir et se paramétrer de la manière suivante
\newenvironnment{chassefixe}
{
   ttfamily
}
Comme vous le voyez, dans l'environnement chasse fixe, je définis une chasse fixe pour tous les caractères saisis. Pour rappel, la chasse d'un caractère et la distance entre le point le plus à droite et le point le plus à gauche d'un seul caractère. Ainsi, chacun des caractères à chasse fixe ont tous la même largeur.

Utilisation de l'environnement non paramétré

L'environnement que nous avons défini au paragraphe précédent ne comporte pas de paramètres. Ainsi, pour y faire appel, voilà comment procéder :

\begin{chassefixe}
   Vous pouvez ici saisir un texte dont la chasse sera fixe.
\end

Des environnements paramétrables et paramétrés

Définition de l'environnement paramétré

\newenvironnment{blocfonte}[1]{ #1\selectfont}
{

}
Dans cet exemple, nous pouvons voir :
  • la commande définissant que l'on créee un nouvel environnement : \newenvironnment
  • le nom de l'environnement blocfonte 
  • le paramètre formel 1 entre crochets. Ce chiffre 1 placé entre crochets correspond aux paramètres formels d'une fonction, la chaîne de caractère  #1 dans #1\selectont correspond quant à elle à l'utilisation de ce paramètre dans l'environnement.

Appel et utilisation de cet environnement

Pour utiliser l'environnement que nous avons défini, voici la syntaxe : 

\begin{blocfonte}{\ttfamily}
    Texte à chasse fixe
\end{blocfonte}

Des environnements prédéfinis dans latex

 Par défaut, il existe environ une trentaine d'environnements prédéfinis. Ce nombre, qui peut augmenter grâce à l'utilisation de paquets externes dans lesquels d'autres environnements sont définis pour des spécifications particulières. Ce nombre de 30 n'est donc pas figé.

Vous pouvez retrouver les environnements sur tous les sites dédiés à ce langage

Utilité et exemple de la création et de l'utilisation d'un environnement personnalisé

Il est possible de définir et de créer ses propres environnement, histoire de les appliquer chaque fois que l'on souhaite s'en servir.

Créer un élément personnalisé ou encore créer un élément avec une propriété spécifique. Par exemple, si nous comptons écrire une suite de documentation qui auront toutes le même style, et même présentation des images, les mêmes présentations des tableaux, etc... la (re)définition d'environnements peut ainsi être forte utile.

On peut voir un environnement comme une classe en CSS, stocké dans un fichier externe, pour ainsi être appelé de plusieurs endroits. Ainsi, l'environnement présentera des données formatées selon le modèle que vous avez défini dans l'environnement. Dans la documentation suivante, on définit un environnement, et cet environnement sera appliqué à deux éléments

\documentclass{article}
\newenvironnment{boxed}[2][This is a box]
{
   \begin{center}
      Argument 1(\#1)=#1\\[1ex]
      \begin{tabular}{|o{0.9\textwidth}|}
         \hline \\
         Argument2-\#2) = #2\\[2ex]
       \end{tabular}
    \end{center}
   }     
}

 Maintenant que l'environnement est défini, nous allons l'utiliser : 

\begin{document}
   \textbf{exemple1}:use default
   \begin{boxed}{Un peu de texte préliminaire}
      This is \textit{inside} the environnment
   \end{boxed}
\end{document}

Surcharge d'un environnement

Dans l'exemple suivant, nous allons surcharger un environnement et un texte natif, mais on peut aussi surcharger un de ses propres environnement déjà défini par un utilisateur. Là commande de surcharge de l'environnement est \renewenvironment :

\documentclass{article}
\renewenvironnment{itemize}
{\begin{center} \em}
{\end{center}}
\begin{document}
   \begin{itemize}
      Nous avons redéfini la commande \textt{itemize} environnement
   \end{itemize}
\end{document}

Ici, on voit bien qu'il y a surcharge de la commande itmize n'a plus rien à voir avec une liste à puce dont cette commande fait objet. Nous verrons dans de prochains articles les différentes utilisations des différents environnements de base de latex

L'utilisation d'environnements

Il est totalement impossible de faire une liste exhaustive des environnements Latex, ces derniers étant conjointement liés aux packages utilisés dans un document. Ainsi, lors de l'utilisation d'environnements, je spécifierai les paquets à utiliser pour que Latex puisse "interpréter" correctement les commandes. Il faut retenir le lien étroit donc entré l'accès à l'environnement et la commande \usepackage en début de document.

Bien sûr, la coeur de Latex donne accès à des environnements de base, mais il faut aussi retenir que des paquets ajoutés offrent l'accès à de nouveaux environnements.

 

 

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